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PRINCIPE GÉNÉRAL DU COR D'HARMONIE

SONS NATURELS ARPÉGÉS

ÉLÉMENTS PRINCIPAUX DE L'INSTRUMENT 

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9. Pavillon : Extrémité finale du tube par laquelle le son sort. Le pavillon permet d'amplifier le son. Certains pavillons peuvent être dévissables, ce qui facilite le rangement et le transport de l'instrument.

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10. Pompes : Section de tube amovible (pour affiner l'accord et pour vider l'eau), mise en jeu par l'ouverture des barillets.

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11. Coulisses d'accord: parties de tube mobiles permettant l'ajustement précis de la longueur du tube, c'est à dire de l'accord de l'instrument. Sur les cors doubles on en trouve soit:

     -trois: une coulisse pour l'accord général, une pour le cor en fa, une pour le cor en sib

     -deux: une pour l'accord général, une pour le cor en fa

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1. Embouchure : Pièce en forme d'entonnoir, caractéristique des instruments de la famille des cuivres, sur laquelle le musicien pose les lèvres pour les faire vibrer.

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2. branche principale ou branche d'embouchure: début du tube du cor sur lequel se fixe l'embouchure. 

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4. Palettes : touches sur lesquelles le corniste pose ses doigts. Par un système de tringlerie, les palettes permettent d'actionner les barillets. 

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6. Barillets : Pour être plus précis il s'agit de pistons rotatifs. Le barillet est la partie tournante du piston rotatif.

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8. Tonnerre: Il s'agit du début du pavillon Le tonnerre est donc l'endroit où le tube s'évase, c'est-à-dire là où la conicité du tube, jusque-là constante, se termine. Le diamètre du tonnerre joue sur le timbre de l'instrument.

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LE COR D'HARMONIE OU COR MODERNE

            On appelle cor d'harmonie, la forme moderne du cor (French horn, en anglais, par opposition au "cor anglais"). Il n'est apparu sous cette forme qu'au 19ème siècle, pourtant les cornistes peuvent interpréter toutes les pièces du répertoire avec cet instrument. Les premières œuvres écrites avec du cor remontent au début de l'époque Baroque au 17ème siècle

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Il existe différents types de cor d'harmonie :

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  • le cor simple (3 palettes) (en fa, sib ou mib); les plus courants sont les cor en Fa dits « petite main » car enroulés de plusieurs tours en plus afin de réduire l'envergure de l'instrument. De cette manière, un jeune enfant pourra le porter et apprendre à jouer du cor.

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  • le cor double (4 palettes) (en fa/sib).

Le pouce se voit doté d'un 4ème piston permettant de déplacer l'accord général de l'instrument d'une quarte. Suivant le goût des cornistes, l'action du pouce peut être ascendante ou descendante. Il s'agit d'une combinaison de deux cors simples, l'un en fa et l'autre plus aigu en sib. Le cor double en fa/sib est le type de cor d'harmonie le plus fréquent. C'est aussi celui avec lequel cette sonothèque a été réalisée​

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  • le cor triple (5 palettes) (en fa/sib /fa aigu ou mib aigu)

Les 4ème et 5ème pistons sont actionnés alternativement par le pouce. Ils permettent d'obtenir un cor en fa aigu(ou mib aigu), à l'octave supérieure du cor simple en fa. Il s'agit d'une combinaison du cor double fa/si b et d'un cor plus aigu en fa.

L'utilisation du cor en fa aigu ne facilite pas le jeu dans l'aigu mais sécurise l'émission des notes dans ce registre .

La longueur maximale du tube avoisine les 5 mètres. Certains modèles ont le pavillon dévissable, ce qui en facilite le rangement et le transport.

 À la différence de la plupart des instruments de la famille des cuivres, l'actionnement des palettes est fait par la main gauche de l'instrumentiste. Il ne s'agit pas ici de présenter tel doigté pour telle note, mais de montrer le principe de l'organisation des palettes sur les instruments actuels descendants (l'action du piston rallonge la longueur du tube et baisse donc l'accord de la note fondamentale). 

  • La première palette (actionné par l'index) permet de baisser d'un ton l'accord général de l'instrument (à vide, c'est-à-dire sans palette activée)

  • La second palette (actionné par le majeur) permet de baisser d'un demi-ton l'accord général

  • La troisième palette (actionné par l'annulaire) permet de baisser d'un ton et demi l'accord général

Combinaisons de doigtés sur le cor en fa/sib et tonalités de cor naturel correspondantes:

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Tableau des partielles de l'instrument sur les différentes tonalités naturels.

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A noter que les partielles 1, 2, 3, 4, 6, 8 et 12 sont justes. 7, 11 et 14 sont très basses et la 13 ème partielle est haute. 

Rappelons que, dans le cas des instruments à embouchures et à longueur fixe, la longueur d'onde de la fondamentale vaut deux fois la longueur du tube.

On voit donc que la longueur de tube à ajouter à l'instrument pour le faire baisser d'un demi-ton dépend de la longueur de l'instrument, et que plus le tube est long plus la longueur additionnelle sera longue.

ÉMISSION DU SON

 

Comme tous les instruments de la famille des cuivres, le son du cor est obtenu grâce à la vibration des lèvres du musicien. La vibration des lèvres du corniste sera décodée par l'embouchure. Puis l'embouchure distillera la vibration dans l'instrument qui l'amplifiera et la modulera.

 

Les scientifiques qui se sont penchés sur le sujet de la vibration labiale des musiciens ont aussi démontrés que les lèvres seules (lors d'un buzz ou même du jeu avec embouchure seule) ne peuvent pas vibrer à la même fréquence que les notes de la tessiture aiguë et sur-aiguë de l'instrument. Effectivement, en jouant à l'embouchure seule, le corniste perdra plus d'une octave d'ambitus en cumulant les pertes de vibrations dans le sur-aigu et celles dans le grave de l'instrument. C'est donc l'association de la vibration labiale et du retour créé par la résistance de l'instrument qui créera un son. C'est d'ailleurs ce même phénomène qui forme les hauteurs de sons des partielles de l'instrument.

cor double (fa, sib) Hans Hoyer, mod. K10, 
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